Gilles Nougalliat
Nom : Gilles Nougalliat
Exploitation : Domaine la Costesse
Superficie : 18 ha
Lieu : Vacquières
Signes particuliers
En plus d’être vigneron et d’avoir été pâtissier, Gilles a aussi été maraicher pendant quelques années et vendait chaque soir ses produits sur l’exploitation. Aujourd’hui, il organise des évènements sur le domaine (journée portes ouvertes, estivales, soirées dégustations…). Quant au nom de son domaine, il provient du lieu-dit « La Costesse », la parcelle sur laquelle la cave est construite, et qui est en légère pente.
Il est aussi le 1er en Hérault à avoir monté un GFV (Groupement Foncier Viticole), baptisé la Sentinelle des Cévennes. Des actionnaires, les « ambassadeurs de ses vins » comme il les appelle, ont acheté des parts de son exploitation et en échange reçoivent un certain nombre de bouteilles par an. Et toute l’année, ces ambassadeurs font la promotion de son vin. Ce mode de financement original lui a déjà permis de réaliser des investissements importants et nécessaires dans sa cave.
La Démarche captage
Elle s’appuie sur la dynamique collective locale et les nombreux échanges entre les vignerons. Elle est très positive car elle a aidé certains exploitants à franchir le cap de la conversion à l’agriculture biologique.
Les domaines
Si la viticulture c’est de famille chez les Nougalliat, Gilles a d’abord choisi une autre voie plutôt atypique : celle de la pâtisserie. A 16 ans, titulaire d’un CAP de pâtissier chocolatier glacier confiseur, il commence à travailler avant de devenir salarié de son père en 2000. C’est là qu’il découvre réellement le monde de la vigne et qu’il s’installe en achetant petit à petit ses vignes.
Gilles est d’abord coopérateur, comme son père, et amène sa production à la cave de Corconne. Mais il aime aussi l’idée d’être son propre patron et en 2013, il concrétise son projet en construisant sa cave sur le domaine. C’est là que son expérience en pâtisserie lui est aussi utile, car il est irréprochable sur les aspects liés à l’hygiène, indispensables dans une cave. Une partie de sa vendange est toujours amenée en cave coopérative (la cave de Prades aujourd’hui), mais chaque année, il vinifie un peu plus dans sa cave et augmente le nombre de bouteilles qu’il produit. Et si viticulteur était son métier à la base, être vigneron aujourd’hui est devenu une passion.
Les pratiques
Il réfléchit beaucoup à ses pratiques. Il avait déjà aménagé sa propre aire de lavage pour ses appareils de traitement, afin de limiter les risques de pollution ponctuelle vers le milieu, mais il veut aller plus loin. Le caractère potentiellement dangereux des produits qu’il utilise, les risques pour la santé et pour l’environnement, la problématique du captage en eau potable, l’envie de pouvoir emmener ses clients dans son vignoble à tout moment, la valorisation économique, sont autant de raisons qui le poussent à franchir le cap de la conversion à l’agriculture biologique en 2017.
Il investit dans du matériel adapté, et les premiers essais qu’il effectue avec son interceps pour réaliser un désherbage mécanique intégral sont entièrement satisfaisants. Il attend toutefois de pouvoir le tester dans diverses conditions, sur des sols plus humides par exemple. Et il prévoit d’investir dans un deuxième interceps pour pouvoir l’utiliser plutôt sur l’inter-rang.
Il a suivi la dynamique locale et mis en place la lutte biologique depuis deux ans, pour combattre naturellement la Tordeuse de la grappe. Il est même très satisfait des résultats.
La commercialisation
Il a produit 14 000 bouteilles en 2016 et prévoit 30 000 bouteilles pour 2017. Ses ventes se répartissent entre le circuit traditionnel de cavistes/restaurateurs (50% des bouteilles) et la vente directe avec le caveau, les salons, les soirées… C’est ce qui lui ramène le chiffre d’affaires le plus élevé, et il veut se faire connaitre autour de chez lui pour que les gens viennent sur son domaine.
Ce qui caractérise ses vins, c’est leur finesse, leur élégance et leur fraicheur. Gilles produit des vins raffinés qui lui ressemblent, et qui rivalisent avec les plus grands vins produits aujourd’hui en Pic St Loup.

Ce qu’il pense de la démarche captage
Elle s’appuie sur la dynamique collective locale et les nombreux échanges entre les vignerons. Elle est très positive car elle a aidé certains exploitants à franchir le cap de la conversion à l’agriculture biologique.
Nos vins en trois mots
Ce qui les caractérise ? leur finesse, leur élégance et leur fraicheur. Gilles produit des vins raffinés qui lui ressemblent, et qui rivalisent avec les plus grands vins produits aujourd’hui en Pic St Loup.