Jean-Baptiste Peyrolle
Nom : Jean-Baptiste Peyrolle
Exploitation : Mas Peyrolle
Superficie : 9 ha sur la SCEA, 6 ha en nom propre
Lieu : Vacquières
Signes particuliers
Le Mas Peyrolle est un mas languedocien traditionnel, où l’écurie est devenue le chai à barriques, et la bergerie est devenue le lieu de stockage des bouteilles. Jean-Baptiste considère que grâce au terroir du Languedoc, les vins d’ici n’ont rien à envier à ceux d’ailleurs. Il a aussi des rosiers plantés au début de ses rangées de vignes, pour l’esthétique.
Jean-Baptiste a aussi plusieurs visages. Vigneron aujourd’hui engagé sur l’eau et l’environnement aujourd’hui, i il fait partie du bureau du Syndicat AOP Pic St Loup, et il est présent au conseil municipal de Vacquières.
Autres signes particuliers
Le Mas Peyrolle est un mas languedocien traditionnel, où l’écurie est devenue le chai à barriques, et la bergerie est devenue le lieu de stockage des bouteilles. Jean-Baptiste considère que grâce au terroir du Languedoc, les vins d’ici n’ont rien à envier à ceux d’ailleurs. Il a aussi des rosiers plantés au début de ses rangées de vignes, pour l’esthétique.
Le domaine
Chez les Peyrolle, la vigne c’est de famille. Grand-père, père, oncle, tous étaient coopérateurs et Jean-Baptiste baigne dans cette culture depuis tout petit. Il a d’ailleurs naturellement choisi cette voie là pour ses études, puisqu’il est titulaire d’un BTS viticulture-œnologie et d’un autre en commerce des vins. En 2002, avec son père, il se lance dans la vinification de quelques dizaines d’hectolitres sur le domaine familial, mais ses projets d’installation seront mis en suspens jusqu’en 2008, le temps de voyager un peu, et de faire des vinifications en Australie, en Irlande ou en Nouvelle-Zélande. Il devient même sommelier sur un bateau de croisière à Tahiti.
Il commence à s’installer en 2006, mais reste peu présent en France, et il ne revient définitivement qu’en 2008. Il pensait pouvoir cumuler une deuxième activité en parallèle, mais se rend compte très vite que vigneron est un métier à plein temps. La première année, l’ensemble de sa récolte est encore amené à la cave coopérative, mais avec la première vinification sur le domaine en 2009, et la construction des bâtiments quelques années plus tard, tout est aujourd’hui vinifié sur place. Il produit en AOP Languedoc et en AOP Pic St Loup, ce qui lui permet une bonne valorisation de ses produits.
Les pratiques
Ce métier de vigneron lui plaisait depuis longtemps, et il a toujours eu la volonté de faire des vins de qualité en bouteille, et d’avoir une conduite de la vigne respectueuse. Son père l’a aidé à son installation, mais lui a vite laissé les rênes. Il s’est installé tout de suite en bio, car il est d’une génération sensible aux questions environnementales, et à l’impact des produits phytosanitaires, et car il avait eu une expérience très positive sur un domaine bio en Nouvelle Zélande.
Le vignoble est donc intégralement désherbé mécaniquement, et la protection du vignoble est réalisée avec du cuivre et du soufre. Une organisation efficace, une observation régulière de ses parcelles, et une capacité d’anticipation lui permettent de maitriser la gestion de l’herbe et la protection de son vignoble.
Mais il va plus loin dans ses pratiques, et raisonne aussi ses traitements insecticides, avec la mise en place depuis deux ans de la lutte biologique (diffusion de phéromones), pour combattre naturellement la Tordeuse de la Grappe. Et il a participé activement à la création d’un GDON (Groupement de Défense contre les Organismes Nuisibles) sur la commune de Vacquières, pour raisonner les traitements contre un autre ravageur, la Cicadelle de la Flavescence Dorée, en fonction de la pression observée.
Dans les années à venir, Jean-Baptiste veut s’intéresser à ses sols, et à leur vie biologique. Il s’interroge sur l’impact du travail du sol, veut mettre en place une démarche globale d’amélioration de la structure des sols. Ses réflexions portent notamment sur le fonctionnement du compost et du fumier, leur utilisation sur ses vignes, ou sur les alternatives possibles au travail du sol. Il serait aussi favorable à la mise en place d’un enherbement hivernal, plus adapté à la région qu’un enherbement permanent.
Il va augmenter un peu sa production (car il a des plantiers qui vont rentrer en production) puis renouveler progressivement son vignoble, mais il ne souhaite pas forcément augmenter les superficies. Il a fait le choix d’avoir une douzaine d’hectares, car c’est comme ça qu’il conçoit son métier : une petite propriété pour pouvoir être à la fois présent dans les vignes, à la cave, gérer la commercialisation et avoir une bonne qualité de vie.
La commercialisation
Jean-Baptiste se qualifie lui-même d’artisan, et ne veut pas faire de vins standardisés ou industrialisés. Il cherche l’authenticité et l’originalité dans ses vins. Ses vins sont authentiques, généreux, fruités, et reflètent le terroir magnifique sur lequel ils sont produits.
Aujourd’hui, ses ventes se répartissent entre un tiers à l’export (pays limitrophes + Japon, Nouvelle Calédonie, Réunion, Canada…), et le reste auprès de cavistes et restaurateurs dans toute la France. Il fait également un peu de vente au caveau.

Ce qu’il pense de la démarche captage
Il était déjà sensible à l’utilisation des produits phytosanitaires et à leurs effets sur la santé. Pour lui, la démarche de protection du captage est positive. De plus, elle a poussé certains vignerons à faire évoluer leurs pratiques dans le bon sens.
Nos vins en trois mots
Jean-Baptiste est un vigneron artisan qui cherche à faire des produits uniques, non standardisés. Ses vins sont authentiques, généreux, fruités, ils reflètent le terroir magnifique sur lequel ils sont produits.